Le Web 2.0 et sa rentabilité

Le Web 2.0 est bien ancré dans le quotidien de la majorité de la population. Via les réseaux-sociaux et les applications mobiles, chacun passe plusieurs minutes et voir plusieurs heures par jour à utiliser ces services. Ces médias-sociaux peuvent être utilisés de plusieurs manières différentes tout dépendant de qui nous sommes et de ce que nous voulons réellement en faire. Bien sur, il est possible de simplement l’utiliser pour afficher nos états d’âme, retrouver de vieux amis, partager des photos, des vidéos, des liens ou encore des articles intéressants que nous trouvons sur le net, mais il est également possible de l’utiliser d’une manière qui fera que nous aurons une certaine rentabilité à moyen et à long terme.

Depuis quelques temps je tente de convaincre les hauts gestionnaires de mon entreprise où je travail via différents articles que je déniche sur le net via, justement, les différents médias-sociaux que je consulte quotidiennement ainsi que quelques “feed rss”. Études, comparaisons, cas réels, statistiques, et bien d’autres document sont transférés à mes supérieurs (peut-être en sont-ils même exaspérés, mais j’aurai bien mon point un jour). Je vois parmi ces différents documents, le marché potentiel qui existe et que nous ratons. Lors que je parle de “rentabilité”, je ne parle pas uniquement du coté monétaire, mais également de la transparence qu’une entreprise peut avoir, du contact direct avec le client qu’il est possible d’établir ainsi que de l’information disponible au public.

Sauver quelques centaines de coup de téléphone par semaine car l’information que le publique est désireux d’avoir se trouve sur votre site Web ou sur votre blogue d’entreprise, est inestimable. Vous pouvez vous concentrer alors sur de vrai problèmes ou questions au lieu de toujours répondre aux même questions des consommateurs. Répondre à un seul client en ligne sur une question ou un sujet quelconque rend service à des centaines d’autres utilisateurs qui n’avaient pas osé demander.

Bien sur le coté monétaire ne laisse personne de coté. Chaque entreprise a un but bien spécifique : faire de l’argent. C’est exactement ce que le Web 2.0 peut engendrer si on l’utilise correctement. Je lisais, il y a quelques jours, un article sur la “Génération Y” (génération dont je fais justement parti) (http://fr.readwriteweb.com/2009/09/08/a-la-une/generation-y/). L’actuelle réalité de ce groupe de gens passe par tout ce qui est réseau sociaux. La connectivité qu’on les jeunes de la “Génération Y” avec tous les gadgets qui existent sur le marché, tels que les BlackBerrys, les IPhones et tous les autres téléphones intelligents de ce type, est absolument incroyable ! Oublions le marketing de masse qui existe depuis les 50 dernières années, le tout est révolu ! Les publicités lancées à la télévision ou à la radio aux heures achalandées quand les gens ne veulent pas nécessairement écouter ce dont vous avez à dire. Ce type de message va continuer d’exister probablement encore un temps mais rien ne vaut une publicité ciblée adressée à une clientèle bien déterminée et attentionnée à votre message que vous tentez de passer. Les publicités que vous recevez sur votre compte Facebook, par exemple, ne sont-elles pas intéressantes, ne sont-elles pas sur des sujets qui vous passionnent ?

Étant photographe, amateur et joueur de hockey, je reçois de la publicité pour des cours et concours de photos, des spéciaux sur de l’équipement de photo, des liens vers des sites de sport, etc. Que puis-je demander de mieux ? Ce qui s’affiche à mon écran est ce que j’aime consommer. Je ne recevrai jamais de publicités sur le maquillage, ni sur la saine alimentation ou encore les spéciaux sur des outils de constructions (quoi qu’en ce moment j’aimerais bien trouver quelques outils à bon prix pour mes rénovations…). De cette manière on cible la clientèle que l’on veut vraiment atteindre et il n’y a pas de perte de temps ni d’efforts perdus. À chaque fois qu’une publicité apparait, il y a une chance de clique sur cette dernière contrairement au marketing de masse où l’on “rentre dans le tas” en espérant qu’on se fasse bien entendre par tout le monde.

Le point où je voulais en venir à propos de la rentabilité monétaire est, qu’en ciblant la clientèle que nous voulons atteindre par une publicité directement envoyé à un consommateur, c’est que le “taux de retour” qui devrait être de beaucoup supérieur. Effectivement il y a non seulement plus de chance que le consommateur clique sur la publicité, mais aussi qu’il en parle à ses amis et son entourage. Vous trouvez un site web extra sur, disons, un magasin de vélo et vous vous déplacez à cet endroit pour acquérir cette nouvelle bête. Vous obtenez un service excellent, un bon prix et plusieurs conseils pratiques. Vous décidez donc de partager cela avec vos amis qui se trouve dans votre réseau Facebook. Parmi vos amis, il y a potentiellement des cyclistes, et ces amis connaissent potentiellement d’autres cyclistes et connaissent d’autres personnes qui sont mordus de vélo avec lesquels ils pratiquent leur sport préféré durant les week-end. Ces amis pourrait potentiellement parler de ce commerce et sans même que le magasin le sache, il obtient de nouveaux clients. Les médias-sociaux sont le bouche à oreille d’aujourd’hui, la bombe atomique de la prolifération d’information !

J’explique souvent cette pensée en faisant, selon moi, la meilleure comparaison possible pour bien faire comprendre comme cela fonctionne. Disons que vous cherchez un réparateur d’ordinateur pour s’occuper de votre machine qui fonctionne plus ou mien bien. Entre fouiller dans le bottin téléphonique et prendre celui qui semble le plus près de chez vous, ou bien savoir que votre meilleur ami est allé voir la compagnie “CompagnieABCInformatique” et a obtenu un service sans pareil, s’est fait expliquer en détails tout ce qui a été fait sur son ordinateur et en plus a obtenu un excellent prix pour sa réparation, que choisissez-vous ?

Bien sur le choix n’est pas trop difficile à faire, vous choisissez la compagnie où votre bon ami a été. Pourquoi ? Parce que vous avez confiance en lui et vous savez, puisqu’il est un bon ami, qu’il ne vous donnerait jamais de mauvaise référence. C’est la même chose sur les médias-sociaux. Chacun de vos contacts, peu importe s’il est votre grand ami de tout les jours ou quelqu’un qu’il vous arrive de voir de temps à autre, vous savez que cette personne dit la vérité sur sa propre expérience vécue et n’essayera pas de vous avoir.

Et vous ? Croyez-vous en la puissance de ces médias-sociaux ?

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